الجوكاكي ,,,
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| موضوع: Hosni MOUBARAK limoge son gouvernement السبت يناير 29, 2011 4:00 pm | |
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Durement réprimées, les manifestations contre le régime d’Hosni Moubarak se sont multipliées en Égypte cette semaine, faisant plusieurs morts. Ce vendredi, après la grande prière, le pays connaît son troisième jour de mobilisation générale. L’exemple de la révolution tunisienne est dans tous les esprits.
Les heures indiquées sont celles du Caire. (-1h pour connaître l’heure de Paris)
00h30 : Le gouvernement est limogé, des réformes annoncées. Le président égyptien Hosni Moubarak a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi, dans une allocution télévisée, avoir limogé son gouvernement et annoncé la formation d’un nouveau cabinet dès samedi. Il a aussi annoncé de « nouvelles mesures » pour la démocratie.
22h50 : Au moins cinq personnes tuées dans les affrontements au Caire. Au moins cinq personnes ont été tuées et des centaines blessées dans des heurts entre manifestants et policiers au Caire, ont indiqué des sources médicales sous couvert de l’anonymat. Des blessés provenant du centre-ville, théâtre d’affrontements violents, continuaient d’affluer tard vendredi soir au service des urgences de cet hôpital.
Plus tôt en soirée, des manifestants avaient fait part d’un mort devant l’opéra du Caire. La victime aurait été écrasée par un camion de la police, ont indiqué ces sources. Il n’a pas été possible de confirmer si ce décès était inclus dans les cinq morts dont ont fait état les sources hospitalières.
Une personne a aussi été tuée vendredi à Suez lors des manifestations antigouvernementales.
22h20 : Les États-Unis pourraient revoir leur aide à l’Égypte. Les États-Unis pourraient revoir l’aide, notamment militaire, qu’ils apportent à l’Égypte en fonction de la réponse des autorités du pays aux manifestations hostiles au régime du président Hosni Moubarak, a indiqué un responsable américain.
Par ailleurs, le chef d’état-major de l’armée égyptienne, Sami Anan, en déplacement à Washington pour des entretiens avec le Pentagone, a écourté son voyage pour rentrer ce soir en Égypte. L’aide américaine à son allié égyptien en matière de sécurité, la formation et la coopération militaire entre les deux pays, étaient au programme des discussions.
22h00 : Le couvre-feu n’est plus étendu à tout le pays. L’agence de presse officielle égyptienne a annulé l’annonce de l’extension du couvre-feu à tout le pays. Il reste en vigueur dans les trois villes du Caire, d’Alexandrie et de Suez.
20h30 : L’armée n’interviendrait pas contre les manifestants. Selon certains témoignages encore non vérifiés, des membres de l’armée se seraient retournés contre la police au Caire. Des affrontements auraient eu lieu. Appelée par le pouvoir à soutenir l’effort de la police contre les manifestants, l’armée égyptienne n’a semble-t-il pas encore choisi son camp.
20h00 : Les opérateurs mobiles contraints de suspendre leurs services. Dans un communiqué, l’opérateur de télécommunications Vodafone a indiqué avoir été contraint, comme tous les autres opérateurs présents en Égypte, de suspendre son activité « dans certaines zones sélectionnées ». Depuis le début de la journée, les Égyptiens avaient déclaré avoir des difficultés à recevoir un signal sur leur téléphone mobile dans certaines régions. Et dans certaines villes, la réception est totalement coupée.
20h00 : Barack Obama convoque une réunion d’urgence. Le président américain Barack Obama a convoqué son équipe dédiée à la sécurité nationale pour faire le point sur les manifestations en Égypte.
19h50 : Un premier bilan fait état de 410 blessés au Caire. Selon un premier bilan de cette journée d’affrontements entre manifestants et policiers, 410 personnes auraient été blessées rien que dans la ville du Caire, selon des sources médicales sur place. Certains de ces blessés auraient été touchés par des tirs à balles réelles.
19h30 : Paris met en garde ses ressortissants en Égypte. Sur la page des conseils aux voyageurs français en Égypte, la diplomatie française a ajouté des recommandations supplémentaires vendredi. « Il est recommandé de limiter ses déplacements à ceux qui sont strictement nécessaires et à se tenir éloigné des attroupements », précise le ministère des Affaires étrangères sur son site internet. C’est pour le moment la seule réaction aux émeutes du gouvernement français, qui ne s’est pas officiellement exprimé par ailleurs.
19h20 : La chancelière allemande réagit depuis Davos. Angela Merkel, la chancelière allemande, s’est exprimée depuis le Forum économique qui se tient actuellement à Davos, en Suisse. Elle a appelé Hosni Moubarak à autoritser les rassemblements pacifiques.
19h20 : Le ministère des Affaires étrangères pris d’assaut. Les manifestants ont pris d’assaut le ministère des Affaires étrangères du Caire en tentant de s’introduire dans le bâtiment.
19h10 : Hillary Clinton appelle l’Égypte à laisser la population manifester. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a déclaré lors d’une allocution télévisée vendredi soir depuis Washington que les autorités égyptiennes devaient « permettre aux Égyptiens de manifester pacifiquement ». Elle a estimé qu’il était impératif « d’engager des réformes immédiates » pour répondre aux « attentes très fortes de la société égyptienne. « Le gouvernement doit comprendre que la violence ne les fera pas disparaître », a-t-elle insisté.
18h45 : Le siège du PND au Caire incendié. Les locaux du parti au pouvoir (PND) ont été incendiés par les manifestants au Caire. Le bâtiment, qui donne sur le Nil, est pris par les flammes, selon des images retransmises en direct par la télévision d’État. Malgré le couvre-feu, la mobilisation se poursuit dans la capitale égyptienne. Aucune intervention des pompiers n’a eu lieu pour le moment. Le musée national du Caire se trouve juste à côté.
18h40 : Les États-Unis sont très préoccupés. La présidence américaine s’est dite « très préoccupée » par les événements qui se déroulent en Égypte et a appelé le Caire à respecter les droits des Égyptiens et à rétablir l’accès à internet et aux réseaux sociaux.
18h30 : Les blindés entrent dans Suez. Des véhicules blindés sont arrivés dans les rues de la ville de Suez. Des dizaines de manifestants sont montés sur les chars, les soldats ont tenté de les repousser.
18h00 : Le ministère britannique des Affaires étrangères réagit. William Hague, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, a appelé les autorités égyptiennes à « comprendre les attentes des Égyptiens et à travailler avec eux à y répondre, en engageant les réformes nécessaires ».
18h05 : Le président s’apprête à faire une déclaration. Le président Hosni Moubarak, resté muet depuis le début de la contestation en Égypte, devrait s’adresser à la Nation très prochainement.
18h05 : Les États-Unis inquiets. Les événements qui se déroulent en Égypte sont « profondément inquiétants », a jugé sur son fil Twitter Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine, en appelant à « respecter les droits fondamentaux, éviter la violence, et permettre les communications ». « Le gouvernement égyptien doit considérer la population comme un partenaire et non comme une menace », a-t-il encore écrit.
En effet, le réseau internet est inaccessible depuis ce matin, et les réseaux sociaux avaient déjà été entravés en début de semaine.
18h00 : L’armée appelée en renfort. Le couvre-feu a officiellement débuté. Selon les médias égyptiens officiels, le pouvoir a demandé à l’armée de prêter main-forte à la police pour circonscrire les émeutes. Jusqu’à présent, l’armée est restée en retrait des manifestations.
17h50 : Les journalistes étrangers pris à partie. La police égyptienne s’en est pris ce vendredi à plusieurs journalistes étrangers. Quatre journalistes français ont été brièvement arrêtés en début d’après-midi. Après une heure d’interrogatoire, « notamment pour récupérer leur matériel. Ils n’ont pas été conduits dans un commissariat », a déclaré le rédacteur en chef du Figaro, Philippe Gelie, dont l’un des collabiorateurs figurait parmi les quatre journalistes.
Par ailleurs, un journaliste de la BBC a été pris à partie par les forces de l’ordre. « Ils visaient les journalistes de manière délibérée », a témoigné le reporter de la BBC Assad Sawey sur les ondes de son média. « Ils ont pris ma caméra et quand ils m’ont arrêté ils ont commencé à me frapper avec des matraques métalliques », « Ils ont utilisé des matraques électriques », a-t-il ajouté. Assad Sawey a indiqué que plusieurs journalistes étrangers couvrant la même manifestation dans le centre du Caire avaient été arrêtés. « Ils ont été chargés dans des camions et emmenés quelque part », a-t-il dit sans pouvoir donner d’autres précisions.
Un photographe de l’AFP a pour sa part été aspergé par un canon à eau, puis fermement agrippé par un policier qui lui a confisqué la carte mémoire de son appareil photo. Par ailleurs, la police est entrée dans les bureaux d’Al-Jazira au Caire, qui continue cependat d’émettre en direct.
17h30 : Une trêve pour la prière du soir. Les affrontements entre policiers et manifestants se sont interrompus momentanément, le temps de la prière du soir.
17h30 : Couvre-feu décrété à partir de 18h. Les autorités égyptiennes viennent de décréter un couvre-feu à partir de 18h et jusqu’à 07h du matin, heure locale, jusqu’à nouvel ordre, selon un décret du président Hosni Moubarak annoncé à la télévision nationale. Le couvre-feu concerne les villes du Caire, d’Alexandrie et de Suez, les principaux lieux de la contestation.
17h25 : Les forces de l’ordre sortent l’artillerie lourde. Selon la chaîne Al-Jazira, les forces de l’ordre ont positionné des véhicules blindés dans le centre-ville du Caire, pour faire face aux manifestants.
17h20 : Incendie au siège du gouvernorat à Alexandrie. Des manifestants ont incendié le siège du gouvernorat d’Alexandrie, dans le centre de la deuxième ville d’Égypte. Des colonnes de fumée s’élevaient du bâtiment en flammes après des accrochages entre policiers et manifestants, alors que plusieurs manifestants ont forcé l’entrée de l’enceinte d’un commissariat d’un autre quartier du centre-ville.
Des colonnes de fumée s’élevaient du bâtiment en flammes après des accrochages entre policiers et manifestants, alors que plusieurs manifestants ont forcé l’entrée de l’enceinte d’un commissariat d’un autre quartier du centre-ville.
17h15 : Les manifestants appellent l’armée à les rejoindre. Au Caire, les protestataires ont réclamé le soutien de l’armée. « Où est l’armée ? Venez et voyez ce que nous fait la police. Nous voulons l’armée, nous voulons l’armée [à nos côtés, NDLR] », ont-ils scandé.
16h45 : Mort d’un contestataire à Suez. Un manifestant a été tué dans la ville de Suez, à l’est du Caire, lors d’accrochages avec la police. Ce décès porte à huit le nombre de décès au cours des quatre jours de manifestations en Égypte. Hamada Labib el-Sayed, un chauffeur de 30 ans, a été tué d’une balle dans la tête alors que la police tentait de disperser plusieurs milliers de manifestants qui tentaient de prendre d’assaut le commissariat du quartier d’Arbayine à Suez. Les manifestants ont incendié huit voitures de police et mis le feu au poste de police. En raison de l’incendie, les policiers ont fui le bâtiment où les manifestants ont pénétré, s’emparant des armes qui s’y trouvaient, selon les témoins.
16h30 : De violents heurts entre police et manifestants, le siège du PND incendié. À Damiette, dans le delta du Nil, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à travers la province, certains mettant le feu au siège du Parti national démocrate, selon des témoins. Les forces de sécurité ont tenté de disperser la foule à l’aide de lacrymogènes et de balles caoutchoutées et plusieurs personnes ont été blessées et évacuées vers des hôpitaux.
À Mansoura, également dans la région du delta, des dizaines de milliers de personnes ont aussi manifesté à l’issue de la prière dans la mosquée Al-Salam, dans le centre de la ville, selon des activistes. Les forces de sécurité ont là aussi tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule qui criait « le peuple veut la chute du régime » et protestait devant le siège du PND. Plusieurs affiches du parti ont été arrachés par les manifestants, qui suspendaient des drapeaux égyptiens.
16h30 : Mohamed el-Baradei se joint aux manifestants. Mohamed el-Baradei a été autorisé à quitter la mosquée de Guiza, au Caire, où il s’était réfugié, et a rejoint une marche pacifique de protestataires.
15h50 : Les quatre journalsites français libérés. Les quatre journalistes français du Figaro, de Sipa, du Journal du Dimanche et de Paris Match, arrêtés un peu plus tôt dans la journée, ont été libérés par les forces de l’ordre.
La police tente de disperser les manifestants avec des pompes à eau, au Caire le 28 janvier.
15h40 : Des réformes pour éviter la révolution. Le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée, également membre du Parti national démocrate (PND) au pouvoir, a appelé le président Hosni Moubarak à « des réformes sans précédent » pour éviter une « révolution ». « Nulle part au monde la sécurité n’est capable de mettre fin à la révolution », a dit Mostapha al-Fekki, dans des déclarations à la chaîne Al-Jazira.« L’option sécuritaire seule n’est pas suffisante et le président est le seul à même de faire cesser ces évènements », a-t-il ajouté.
14h55 : La mobilisation touche l’ensemble du Caire. Après la grande prière du vendredi, les manifestations contre le régime de Hosni Moubarak s’étendent à tous les quartiers du Caire. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, scandant « le peuple veut la chute du régime » , alors que la police semblait totalement débordée et tentait de disperser les foules à l’aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
14h30 : Les imams appellent au changement dans leurs prêches. À Mansoura, dans le delta du Nil, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à l’issue de la prière dans la mosquée Al-Salam, dans le centre de la ville. Certains imams de la ville ont appelé dans leurs prêches à « sortir dans la rue et à demander le changement ».
Les forces de sécurité, dont le nombre dépassait celui des manifestants, ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule qui criait également « le peuple veut la chute du régime ». Plusieurs affiches du Parti national démocrate (PND) au pouvoir ont été arrachés par les manifestants, qui suspendaient des drapeaux égyptiens.
13h50 : Arrestation de journalistes français. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero a indiqué lors d’un point de presse que quatre journalistes français ont été arrêtés vendredi matin au Caire. La ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie « a demandé à notre ambassade de s’informer sur la situation de nos compatriotes, d’entrer en contact immédiatement avec les autorités égyptiennes, et si cette information était vérifiée, de demander leur libération immédiate », a-t-il ajouté.
Mohamed el-Baradei à son arrivée à l’aéroport du Caire, le 27 janvier.
13h30 : Mohamed el-Baradei empêché de circuler librement selon Al-Jazira. La chaîne de télévision qatarie a indiqué que l’opposant Mohamed el-Baradei avait été empêché par la police du Caire de rejoindre un groupe de manifestants au sortir de la prière dans un mosquée de la ville.
13h10 : Dispersion des manifestants à Alexandrie. Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler dans le centre d’Alexandrie, la deuxième ville d’Égypte, peu après la grande prière du vendredi. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles caoutchoutées pour disperser la foule (entre 4 et 5 000 personnes) qui s’était réunie dans une mosquée proche de la gare routière de Raml. Les protestataires ont répondu à la police par des jets de pierres.
13h00 : Mohamed el-Baradei assiste à la prière du vendredi. Des accrochages ont éclaté vendredi 28 janvier entre la police et des manifestants devant une mosquée du centre du Caire où l’opposant Mohamed el-Baradei avait participé à la prière hebdomadaire qui a rassemblé 2 000 personnes. La police a tiré en l’air des balles caoutchoutées et fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser cette foule sur la place de Guiza, au début d’une quatrième journée de manifestations contre le régime prévues à travers l’Égypte. Les fidèles scandaient « À bas Hosni Moubarak » dès la fin de la prière, au milieu d’un lourd dispositif de sécurité.
Source: Jeune Afrique
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