maladie du cerveau causees par les migraines

leurs maux de tête d'infliger de véritables lésions à leur cerveau. Et ils ont peut-être raison. Des chercheurs néerlandais ont en effet découvert que les céphalées augmentent les risques d'infarctus cérébral (zones de tissu cérébral mort).
Durant l'étude, plus de 400 personnes tirées au sort ont subi un examen IRM. Celles qui présentaient un passé migraineux accompagné de phénomènes visuels constituant l'aura couraient treize fois plus de risques d'infarctus cérébral que celles qui n'avaient jamais eu de maux de tête. Celles qui avaient eu des céphalées, avec ou sans aura, montraient un risque plus élevé d'infarctus du cervelet, région du cerveau où siège
le contrôle du mouvement volontaire, de la posture et de l'équilibre.
Les infarctus se sont révélés associés à un risque accru d'accident vasculaire cérébral (AVC) et d'altération mentale (de démence, notamment). Il reste à vérifier que le risque de tels troubles augmente chez les victimes de migraine. Car on ignore encore la cause de l'infarctus et si le fait de prévenir des céphalées, ou de les « étouffer dans l'œuf », peut réduire les risques d'infarctus.

La prochaine fois que vous serez sur le point d'avaler un comprimé d'aspirine pour soulager votre migraine, envisagez plutôt de changer de position pour dormir. Une étude publiée en avril 2003 dans la revue Neuro-logy a en effet constaté que les personnes qui souffraient de maux de tête chroniques (au moins quinze fois par mois) étaient environ deux fois plus souvent des ronfleurs que ceux qui enduraient des maux de tête occasionnels, et cela même en tenant compte d'autres facteurs liés au ronflement, comme le poids et la consommation d'alcool. Les chercheurs ne savent pas encore si ce sont les maux de tête qui sont à l'origine du ronflement ou l'inverse mais, dans les deux cas, ils pensent que cette découverte pourrait déboucher sur de nouveaux traitements